Gianni Infantino a rencontré Dayasankar Mathoera, le président de la Fédération Surinamaise de Football (SVB), à Miami (États-Unis)
Le Président de la FIFA s’est réjoui des progrès réalisés par le pays, toujours en course dans le qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026™
Le programme Forward de la FIFA a permis de lancer le tout premier championnat professionnel du Suriname, en 2024
Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, s’est entretenu avec le nouveau président de la Fédération Surinamaise de Football (SVB), Dayasankar Mathoera, en marge de la troisième session des Sommets exécutifs du football de la FIFA 2025, à Miami (États-Unis). Le Président Infantino en a profité pour souhaiter bonne chance au Suriname dans sa quête d’une première qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA™ et confirmé la volonté de la FIFA de travailler avec les autorités footballistiques du pays. L’équipe nationale masculine du Suriname se prépare actuellement pour le troisième et dernier tour des qualifications de la Concacaf, qui débutera en septembre 2025. Gianni Infantino a salué les progrès réalisés par le football surinamais ces dernières années, et s’est dit convaincu que la potentielle qualification de l’équipe pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026 ne peut que contribuer au développement de la discipline dans le pays. « J’ai été ravi de m’entretenir avec le président de la Fédération Surinamaise de Football, Dayasankar Mathoera. Il m’a expliqué comment il compte mettre son expertise et son énergie à profit pour maintenir la bonne dynamique du football surinamais », a déclaré Gianni Infantino. « La SVB a déjà parcouru beaucoup de chemin, et avec le soutien de Forward 3.0 et du Programme de développement des talents de la FIFA, la progression au niveau des infrastructures et de la détection des talents va sans aucun doute encore s’accélérer. Nous avons également abordé la question des stades et la manière dont l’initiative FIFA Arena, qui consiste à installer des mini-terrains, pourrait contribuer à offrir aux enfants davantage d’opportunités de jouer. Nous avons également évoqué la possible qualification du Suriname pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026. Je lui ai souhaité bonne chance pour cette aventure qui pourrait inspirer la prochaine génération de footballeurs dans le pays. »
En collaboration avec la FIFA, le Suriname a réalisé d’importants investissements dans le football de base. L’un des programmes phares de la SVB, soutenu par le Programme de développement des talents de la FIFA, a permis la création, en 2023, de quatre académies régionales couvrant la capitale, Paramaribo, mais aussi des centres régionaux à l’est, au sud et à l’ouest du pays. En 2024, ce travail de détection des talents a été étendu aux académies régionales, avec un accent particulier sur les catégories U-13, U-15 et U-17. La SVB a également eu recours au soutien et au financement du programme Forward de la FIFA pour mettre en place le premier championnat professionnel du pays, la Suriname Major League, dont l’édition inaugurale a eu lieu en 2024.
M. Mathoera a été élu à la présidence de la SVB en mai 2025, à un moment clé de la campagne de qualification de l’équipe nationale pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026. À l’issue de son entretien avec Gianni Infantino, il a évoqué certains des défis auxquels le football surinamais est confronté, que ce soit en termes d’infrastructures ou dans le cadre des qualifications pour la compétition phare du football mondial. « Nous avons parlé de la possibilité d’augmenter la capacité du stade Dr. IR. Franklin Essed, où nous aimerions pouvoir accueillir 2 000 spectateurs supplémentaires », a expliqué M. Mathoera. « Il nous faut également relever un autre défi de taille, à savoir la rénovation et l’expansion du stade André Kamperveen, une enceinte vieille de 60 ans ; nous souhaitons démolir une partie de la tribune nord et construire de nouvelles installations conformes aux exigences de la FIFA, afin qu’il puisse également être homologué pour accueillir des rencontres FIFA. Nous avons également besoin de terrains en gazon artificiel dans les banlieues, afin que les jeunes puissent participer aux compétitions régionales entre académies. Ils évoluent dans les académies de cinq régions différentes et cinq associations régionales sont donc impliquées. Or, ils jouent sur des terrains en gazon naturel et il pleut énormément au Suriname. Nous devons donc mettre de petits terrains à leur disposition. La FIFA nous offre cette nouvelle opportunité au cours du cycle à venir, et nous entendons bien la saisir. »